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Emotions_Webzine N35

QUIDAM en 2014 et ALEGRIA en 2012. Quant à votre participation, vous n’avez fait que VAREKAI ou d’autres spectacles du Cirque du Soleil ? D P : Au Cirque du Soleil, c’est mon premier spectacle. J’ai participé à d’autres spectacles avant, mais venant d’autres compagnies. Tout dépend aussi de notre instrument. Alors dans mon cas c’est le violon et il n’y a pas du violon sur tous les spectacles. Quand il y a le casting, les artistes sont choisis en fonction du profil qui conviendrait à chaque spectacle. Pour VAREKAI, je joue du violon classique et du violon électrique aussi. On n’a pas de guitare électrique et le violon électrique prend la place de la guitare électrique. Alors c’est un profil particulier qu’il n’y a pas sur d’autres spectacles du Cirque du Soleil. Pour moi, qui joue d’autres styles, c’est très intéressant ! J-L B : Oui comme vous le disiez, cela apporte une valeur ajoutée à votre carrière que si vous jouiez uniquement dans des orchestres classiques. Il y a plus de cinquante nationalités sur le spectacle. Vous concernant, vous êtes québecqois, notre cousin du Québec et vous vous exprimez en français. Mais comment font toutes ces personnalités pour communiquer entre-elles ? D P : Je dirais que le mélange des cultures fait que cela rend le cirque « homogène ». Même si nous avons des cultures différentes, c’est ce qui donne la force à notre cirque. Parce que tout le monde a des forces et des faiblesses et nous unissons nos forces pour ne pas avoir de faiblesses. Notre langue est l’anglais, qui est la langue du cirque de part le Monde. On se met tous à apprendre la culture des autres, par la nourriture par exemple. On essaie d’apprendre un peu la langue des autres, c’est ce qui rend le travail intéressant aussi. J-L B : Toute cette richesse, lorsque vous vous cotoyez en coulisses, cela se traduit également sur scène, lors de la représentation ? D P : Je suis d’accord, à chaque représentation, tout le monde met du sien, pour que le spectacle se passe dans les meilleures conditions. Nous avons tous des expériences différentes, que ce soit de l’acrobatie, que ce soit de la musique, on vient tous de mondes différents. C’est ce qui fait que nos spectacles sont beaux. Mon plaisir également, c’est d’intégrer des thèmes musicaux issus d’autres nations. Quand j’improvise, j’essaie parfois de jouer des thèmes russes, car je sais que ça va faire plaisir à des artistes de la troupe. C’est ce qui nous unit aussi, d’être ouverts à la culture du monde entier, c’est ce qui fait notre force.


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