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Emotions_Webzine N38

C’est lors de l’interprétation de titres comme « Wish you were here » que l’absence du co-fondateur de Pink Floyd se remarque, mais aussi « Run like hell » et sa course haletante éperdue, mais surtout « Comfortably Numb » et ses images issues du film The Wall d’Alan Parker, encore présentes dans nos mémoires. Avec son solo étiré à l’infini, David GIlmour nous tient dans sa main, nous tenant en haleine avec le son harmonieux de sa guitare limpide et pur. Si la comparaison peut se faire entre les interprétations des chansons de Pink Floyd par Roger Waters et celles de David Gilmour, chacun y apportant son âme et son style, force est de constater que le public n’a pas forcément donné son aval à David Gilmour lui reprochant certainement ce mélange imparfait d’une set-list bancale entre titres mythiques et nouveaux titres sans âme, tandis que Roger Waters ne varie pas son style et reste fidèle à l’esprit Pink Floyd ... Mais n’est-ce pas là le sens même d’un concert de David Gilmour en 2016, distiller à son goût, le passé, le présent et l’avenir de ce que sera la fin de sa carrière au son de sa célèbre guitare Fender ...


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