de projet, et suivi du crédit pour éviter toute dérive dans le risque. Par ailleurs, nous devons faire face à une autre difficulté : les délais sont généralement très serrés et nous pouvons même être amenés à gérer plusieurs projets de front dans des délais très contraints. Comparée à un PPP d’infrastructure structuré, la dette d’une DSP est beaucoup plus complexe : il faut comprendre le business model propre au projet, se familiariser avec une certaine technicité et évaluer le risque trafic. Ce risque trafic provient de l’incertitude liée à la commercialisation : comment va réagir la clientèle potentielle à l’offre ? L’offre est-elle bien positionnée en termes de prix ? Les opérations étant relativement récentes et, comme évoqué précédemment, la phase de montée en charge étant longue, nous avons encore peu de retour d’expérience sur cet aspect de commercialisation. 6) Quant à la 5G, avez-vous des projets ? Pensezvous qu’elle supplantera la fibre dans les zones de déserts numériques ? Nous nous sommes bien entendu posé la question, lorsque nous avons commencé à travailler sur la fibre, de savoir si nous n’allions pas, au cours des années à venir, faire face à une rupture technologique qui ferait de la 5G le nouvel outil et rendrait la fibre optique caduque. Mais nous pensons que la fibre a encore un bel avenir. Ainsi le « Plan France très haut débit », assure la promotion et le développement de la fibre en France pour pallier tous ces déserts numériques. Force est de constater que l’Etat est en train de généraliser les télé-déclarations pour tous les impôts, les télépaiements… Comment faire si une partie de la population n’a pas encore accès au très haut débit ? A ce jour, la fibre est la solution. ■ w w w . f o r u m p p p . c o m L a l e t t r e d e s P P P - M a r s 2 0 1 7 3
43 la lettre des PPP
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