Page 79 - Les Peseurs Jurés de Marseille
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Les bureaux publics municipaux de pesage, jaugeage et mesurage
sont situés en 1892 de la manière suivante :
Les peseurs jurés de commerce se répartissaient dans le Grand
Bureau, 19 rue Sainte, dans le centre 10 rue des Incurables, à la Joliette
52 rue Mazenod, à l’extrémité et plate-forme du marché central, cours
Julien, à la Criée aux Poissons, Halle Vivaux.Les peseurs spéciaux pour
bois, charbons et bascules au quai du Port, N°116.
Les peseurs spéciaux mesureurs jurés pour les grains à la rue
Mazenod, N°48
Les jaugeurs jurés, experts pour les huiles et les alcools au quai de
rive neuve, N°13.
Les mesureurs jurés, experts pour les bois et colis divers également
au quai de Rive Neuve, N° 15.
Les bascules publiques étaient installées au boulevard Baille, boule-
vard National, Porte d’Aix, place de la Joliette, Abattoirs, moles d’Arenc,
rue Saint-Cassien.
Ensuite, les peseurs jurés de commerce de Marseille se sont répartis
entre plusieurs bureaux de pesage, à savoir :
1. Les bureaux desservant la ville et les ports à l’exception des halles, mar-
chés et annexes.
2. Le bureau central dit de la Joliette établi 16 quai de la Tourette, et pré-
cédemment 18 Bd Maritime (devenu par la suite boulevard de
Dunkerque) qui dessert le secteur Nord de la ville.
3. Les bascules publiques chargées d’assurer le pesage des véhicules.
4. Les bureaux desservant les halles et marchés et leurs annexes
- Le bureau de la halle Vivaux où se pèsent les poissons et coquillages
vendus au marché Vivaux (et annexes)
- Le bureau des abattoirs où se pèsent les viandes, cuirs et graisses vendus
aux abattoirs.
- Les bureaux du marché central où se pèsent les fruits et légumes vendus
au marché central (cours Julien et annexes)
- Le bureau du marché plaine où se pèsent les fruits et légumes vendus
sur le marché de la plaine (place Jean Jaurès et annexes)
Il résultait de la longue expérience acquise par les peseurs, que les
quatre premiers services : Abattoirs, Halle Vivaux, Marché aux fruits,
Bascules Publiques, étaient assurés plus avantageusement par le travail en
commun et à égalité de bénéfices.
Les peseurs qui assuraient ces bureaux spéciaux se conformaient
chaque mois, soit à un roulement établi par avance, désignant le service de
chacun d’eux, soit à des règlements spéciaux établis.
Le travail était équitablement réparti en autant de postes qu’il y avait
de peseurs désignés pour chaque bureau.
Le plus ancien peseur choisissait le poste qui lui paraissait le mieux
convenir à son goût personnel ; le suivant faisait de même et ainsi de suite
jusqu’au dernier peseur qui assurait le dernier vacant.
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