Page 160 - Les Peseurs Jurés de Marseille

- La Balance Schopper servant à déterminer le poids spécifique des
céréales, suivant les normes fixées par le Congrès International des
Meuniers Européens tenu à Londres le 5 décembre 1912. La première
balance Schopper fut inaugurée
le 27 mai 1925 en présence du
maire M.Flaissières, qui déclara
à cette occasion que la corpora-
tion des peseurs était “l’un des
plus purs joyaux de la parure
municipale”. (PV 30 mars 1931)

B - Matériel mobile constitué par :
- Les Bascules au sol transpor-
tables, avec plateau oscillant de
500, 1 000, 2 000, 3 000 kg.
- Les Bascules en l’air de 3 000,
6 000, 10 000 et 30 000 kg com-
munément appelées pesons. Cet
instrument de pesage était accro-
ché au filin d’une grue ou à un
palan ou mat de charge d’un navi-
re, il permettait de peser des colis
très lourds ; sa portée variait de
3 tonnes jusqu’à 30 tonnes.
Parfois juché sur une pile de
palettes installée sur le quai, le
peseur ajoutait des poids hexa-
gonaux en fonte, sur le grappin
du peson auquel était suspendu
des engins de terrassement ou
des grosses caisses de matériel,
qui se trouvaient sur le pont du
navire.
Cette opération passionnante
était dangereuse ; elle est deve- Bureau central des peseurs jurés ; Bernard Moumas, en train de manoeuvrer
nue irréalisable de nos jours pour une balance Schopper, vers 1995. Photo XDR
des raisons de sécurité.

- Les Fléaux à bras égaux : dits aussi coupes, portées 10 et 20 kg, dont
la précision était de 1 gramme ; avec ces instruments on pouvait peser
les marchandises d’une grande valeur : le safran, l’or sous forme de
cendres d’orfèvre, des cornes scellées et numérotées contenant du musc
de civettes destiné à la parfumerie, etc.

- Les Ensacheurs semi-automatiques : pour la réception et le condition-
nement des marchandises en vrac (céréales, légumes secs, tourteaux,
soja, etc....).
Avec ces instruments on effectuait les opérations sous-palan, c’est-à-dire
les opérations de déchargement de céréales, de farines de tourteaux de
soja ou de ricin, en vrac, à partir des cales d’un navire et déversées soit

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