Page 252 - Les Peseurs Jurés de Marseille
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Il fallait de temps en temps, pour éviter les incendies, aérer les
grains situés dans une cellule pleine ; on les faisait circuler vers une cellu-
le vide, sinon les gaz accumulés faisaient chauffer les grains, à devenir
brûlant au toucher.
Le peseur juré certifiait les tonnages entrants dans le silo, en provenance
des navires, et faisait de même par la suite pour les marchandises destinées
aux semouleries, coopératives, paysans, etc..
Il fallait absolument q’il y ait concordance entre les tonnages reçus
et ceux livrés.
Ce célèbre édifice, laissé à l’abandon depuis de nombreuses années,
va renaître de ses cendres et devenir un lieu de vie, de travail et de culture ;
en effet, il renfermera bientôt une salle municipale de 2000 places, un res-
taurant, 4000 m de bureaux, répartis sur quatre niveaux, et 60 places de
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parking.
Schéma d’Albert Reuland, datant de 1968, chef de Poste du Silo du P.A.M, montrant le cheminement des grains depuis leur
débarquement, à partir du navire à quai, puis leur convoiement par bandes jusqu’aux 4 bascules Chronos de 3 tonnes au 1 er
étage puis leur remontée jusqu’au répartiteur situé au sommet des cellules de 333 tonnes de capacité chacune, et la livraison
sur camions ou wagons au “plancher” par bascules Avery de 250 kg ou au 4 ème étage par bascules Chronos de 1500 kg.
Capacité totale du silo : 23 000 tonnes plus celle du silo à plat : 15 000 tonnes (postes 69/70). Un second silo, plus petit, d’une
capacité de 13 000 tonnes, fut construit sur la partie Nord du quai d’Arenc mais fut détruit lors de la dernière guerre.
Photo Archives Municipales Marseille.
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