Page 95 - Les Peseurs Jurés de Marseille
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ravant à rembourser une moyenne qu’il avait quand même voulu faire au
                                                                    Pont au Soufre, bien que le peseur qui était déjà sur la penthière lui eut fait
                                                                    remarquer avant qu’il ne la commençât, qu’il n’avait pas le droit de le faire”.
                                                                         L’année suivante une commission fut désignée pour réglementer,
                                                                    entre les peseurs jurés et les peseurs de grains, les différents points de
                                                                    contestation. Le nombre des peseurs de grains étant très restreint, la
                                                                    somme de travail qu’ils pouvaient fournir était extrêmement limitée ; ils
                                                                    étaient sept, dont un âgé de 71 ans qui ne venait pas tous les jours, en
                                                                    sorte que si on enlevait trois mesureurs pour les épreuves, il restait en
                                                                    moyenne trois peseurs disponibles.
                                                                         La quantité d’opérations de céréales qui se faisait quotidiennement,
                                                                    soit à la bascule, soit à la romaine, étant relativement considérable, il s’en
                                                                    suivait que le plus grand nombre revenait aux peseurs de commerce qui de
                                                                    ce fait retirait un grand bénéfice de la fusion.
                                                                         Il est demandé que l’on interdise à un peseur de suivre un portefaix
                                                                    d’une penthière à une autre, comme cela se pratiquait quelquefois, lorsque
                                                                    le dit portefaix annonçait au bureau des sacs de moyennes en plusieurs
                                                                    endroits.
                                                                         Ce système était considéré comme préjudiciable aux intérêts du
                                                                    peseur qui s’établissait de penthière en comptant sur un travail qui lui




                                  Des chevaux, des fûts et un cinéma, près de la Mairie, en ce début du XX ème  siècle.  Collection Musée d’Histoire de Marseille.
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